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France/ Chine - xiaopingguo

18 janvier 2017

Taoïsme : Une philosophie de vie

Les principes de base du Taoïsme : 1. L’humain fait corps avec l’univers Le taoïste se doit d’être modeste face à l’univers, à la nature et ce qu’elle impose. Il doit s’y soumettre car il ne trouvera que le malheur s’il lutte contre elle ou s’il essaye de la dominer. Dans le taoïsme, l’univers est en perpétuelle évolution, seul le changement est permanent, tout n’est que recommencement sans fin. 2. La voie et la vertu Le livre « Tao Te King » (La Voie et la Vertu) de Lao-tseu pose les fondements du taoïsme. Sans notions moralisatrices, il est exempt de concepts comme l’enfer, le diable, les ténèbres éternelles, les forces du mal, en opposition avec un Dieu lumineux et bon. Rien dans l’univers n’y est conçu comme intrinsèquement mauvais. Le bien a besoin du mal et inversement. Le sens de l’équité et la volonté d’être en harmonie avec l’univers suffisent à être dans le Tao, dans la Voie. La moralité est une norme interne chez l’homme sage, il ne fait pas le mal. Pour le taoïste, l’homme n’est pas coupable de ses erreurs, il est juste ignorant, il est en apprentissage. 3. Les paradoxes Pour « trouver la Voie », un des moyens possible est l’utilisation de paradoxes, il est écrit dans le « Tao Te King » : « Celui qui sait ne parle pas. Celui qui parle ne sait pas. » « La faiblesse est plus forte que la force » « Connaître, c’est ne pas connaître : Voilà l’excellence. Ne pas connaître, c’est connaître : Voilà l’erreur. » Le but de ces phrases paradoxales est de perturber le cerveau, de briser la pensée conventionnelle, l’éducation reçue, l’instruction inculquée. 4. L’expérience avant tout Le Tao n’est compréhensible que dans la réalité de la vie. C’est à chacun de travailler avec ses outils, de créer son propre chemin, dans l’expérience concrète et le quotidien. Le but de toute réflexion est l’action, aussi abstraite soit-elle, elle doit toujours avoir une finalité pratique, concrète, dans la vie de chaque jour. 5. Responsabilités Les taoïstes sont des anarchistes spirituels, il n’y a pas de hiérarchie, pas de règles et une absence de volonté de convaincre. Chaque humain est responsable de son existence, de son développement affectif, social, spirituel et de sa santé. Pour le taoïste, l’infraction aux lois naturelles entraîne inévitablement des sanctions : Manque d’harmonie, isolement et affliction. Toutes mes paroles, tous mes actes ont des conséquences, ma responsabilité est donc grande, je dois faire attention à tout ce que je fais et à tout ce que je dis. L’idéal étant de ne pas laisser de traces. 6. Les outils Marche dans la nature, méditation, respiration en conscience, contemplation, exercices corporels (Qi gong, Taï chi), ralentissement des gestes, attention portée aux 5 sens… Autant d’outils qui permettent d’instaurer l’harmonie en soi et autour de soi. 7. Être soi, authentique S’accepter tel que l’on est est la meilleure manière de conduire sa vie. Focaliser toute son attention sur son apparence ou porter un masque font perdre trop d’énergie. Être authentique avec soi et avec les autres est le meilleur moyen de ne pas tomber dans les pièges de l’ego. 8. Avoir une vie simple Dans le taoïsme, il est recommandé de ne pas gaspiller son énergie vitale, l’excès est donc à bannir dans les pensées, les mots et les actes de la vie. Le « trop » est source de déséquilibre dans tous les domaines de la vie. A contrario, la simplicité et la frugalité nous font aller à l’essentiel des êtres et des choses. 7. Détachement, humilité Apprendre à gérer ses émotions par des outils corporels pour ne pas s’identifier à ses succès ou à ses échecs, pour être capable de relativiser. Le but est de cultiver un ego stable et non réactif, la pratique de l’humilité et du détachement conduiront au dépouillement et à la sagesse. 8. Humour et émerveillement Il s’agit de se rendre disponible à l’émerveillement, à voir la beauté partout et en tout, mais aussi de rire des choses du monde, de les dédramatiser. Le taoïste a compris que la vie était un jeu, il la traverse en restant lui-même, en étant à la fois attentif et détaché, mais en jouissant de sa beauté. Comment connaître le Tao ? « Selon Lao, le Tao est cette chose silencieuse, profonde, invisible, inaltérable qui existait avant le ciel et la terre. Il est aussi la mère de l’univers, la source d’où provient chaque chose. Il embrasse toute chose et demeure insaisissable, indicible. Tao signifie également route, chemin, voie. Il est toujours en mouvement, fluide, insaisissable. Comment connaître le Tao ? En oubliant toute connaissance, en abandonnant les savoirs multiples, désapprenant pour retourner à la simplicité originelle et s’approcher de cette racine inexplicable et silencieuse de notre être. « Celui qui cherche la connaissance apprend chaque jour, celui qui cherche le Tao oublie chaque jour » Pour l’atteindre, il faut rester dans le rien, le non-être, ne suivre aucune voie, ne rien chercher. Il est nécessaire de s’installer dans la quiétude, de connaître la parfaite tranquillité pour retrouver son origine première. Dans la Tao, l’esprit devient si vaste qu’il embrasse le ciel et la terre en une même harmonie. Celui qui a mené ce chemin à son terme devient un immortel. » Tiré de : Erik Sablé Sagesse libertaire taoïste source : desirdetre.com
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16 janvier 2017

ZHOU YOUGUANG

Né sous le dernier empereur de Chine, le linguiste Zhou Youguang est mort samedi à l'âge de 111 ans à Pékin: père du "pinyin", l'écriture latinisée du chinois devenue aujourd'hui universelle, il était un critique déclaré et censuré du régime communiste. M. Zhou est décédé samedi à son domicile, un jour après avoir célébré son 111e anniversaire, a annoncé la presse d'Etat chinoise. "Il a survécu à plusieurs époques et éclairé les gens ordinaires", commentait dimanche le Quotidien du peuple. Zhou Youguang est connu comme le principal concepteur du "pinyin", un système de transcription dans l'alphabet latin des caractères chinois, introduit dans les années 1950 en République populaire, et qui s'est imposé dans le monde. La vie de cet érudit a épousé tous les bouleversements de la Chine au XXe siècle. Né en 1906 dans une famille aristocratique, Zhou a connu les dernières années de la dynastie des Qing avant son renversement et les turbulences révolutionnaires. Etudiant à Shanghai (est), il finira par travailler dans la banque à New York (nord-est des Etats-Unis) après 1945 pour fuir la guerre civile. A la victoire de Mao Tsé-toung en 1949, il rentre en Chine et se voit chargé en 1955, en tant que linguiste amateur féru d'esperanto, d'élaborer une translittération des sons du mandarin pour en faciliter l'apprentissage: il n'est en effet pas possible de savoir comment lire les caractères sans avoir mémorisé au préalable leur prononciation. Le pinyin a joué un rôle crucial pour diffuser le mandarin et faire chuter l'illettrisme dans le pays, et s'est avéré essentiel pour intégrer l'écriture chinoise aux interfaces informatiques. Envoyé à la campagne durant la Révolution culturelle, Zhou Youguang était aussi depuis sa retraite un critique farouche du régime communiste. "Honnêtement, je n'ai rien à dire de bon sur Mao Tsé-toung", avait-il confié en 2015, alors âgé de 109 ans, dans un entretien à l'AFP, en déplorant deux décennies "perdues". L'intellectuel vivait dans un modeste appartement pékinois encombré de livres. Lui-même avait publié depuis son centenaire une dizaine d'ouvrages, où la censure avait exigé des coupes sombres. Il y défendait notamment avec virulence l'idée que les réformes économiques engagées sous Deng Xiaoping dans les années 1980 n'étaient rien sans changement politique. "Après 30 ans de réformes économiques, la Chine doit encore prendre le chemin de la démocratie, c'est la seule voie", avait assuré à l'AFP le dissident sans doute le plus âgé de la planète. Le problème n'est pas l'actuel président Xi Jinping, qui a largement durci la répression des intellectuels, avait-il expliqué, parlant lucidement bien qu'avec difficulté. "C'est le système: nous n'avons pas de liberté de parole en Chine". Il avait néanmoins rappelé une leçon héritée des années noires de la Révolution culturelle: "Quand êtes dans l'adversité, vous avez intérêt à être optimiste. Les pessimistes ont tendance à mourir". AFP

18 septembre 2016

La légende de la fête de la lune

La Fête de la mi-automne, ou Fête de la lune (« tết Trung Thu » en Vietnamien) est célébrée le soir du 15e jour du huitième mois lunaire. La pleine lune est alors la plus lumineuse de toute l’année. Cette fête symbolise l’unité de la famille et le rassemblement. Pour cette Fête de la Lune, on raconte diverses légendes au sujet de la lune, parmi lesquelles, l'histoire de Chang'e est la plus connue : Selon une légende chinoise, il fut un temps où il y avait dix soleils suspendus dans le ciel. Ainsi, la terre cuisait devenant sèche, privant les gens d’eau et de vie. Un héros nommé Hou Yi abattit neuf des dix soleils avec son arc et ses flèches, sauvant ainsi les gens sur Terre. Il obtint de la Reine-mère d’Occident un élixir d’immortalité qui en ferait un immortel et lui permettrait de vivre dans les cieux. Il donna l’élixir à son épouse Chang’e pour qu’elle le garde. Un voisin apprit qu’elle détenait l’élixir d’immortalité et essaya de l’obliger à lui remettre. Dans un moment de désespoir, Chang’e avala la potion, devint immédiatement une déesse et s’envola sur la Lune. Quand Hou Yi revint, il vit que sa femme avait disparu. Comme il levait les yeux au ciel pour crier son nom, il remarqua que la Lune cette nuit-là était particulièrement lumineuse et pleine. Il aperçut sa femme. Il courut de toutes ses forces après la lune, mais ne put l'attraper. Hou Yi pensait à sa femme tous les jours surtout dans la nuit. Il installa dans le jardin derrière la maison une table à encens sur laquelle il mit des sucreries et des fruits que Chang E aimait manger, pour exprimer la nostalgie de sa femme dans la lune. Après avoir appris cet événement, les villageois mirent aussi en place une table à encens pour prier Chang E de bénir leur bon augure et leur bonheur. Dès lors, présenter ses vœux à la lune en mi-automne est devenu une coutume populaire qui s'est transmise jusqu à nos jours.

18 août 2016

Les différentes sections de la Grande Muraille

Combien de sections de la Grande Muraille y a t'il ? Il y a huit sections. Vous voulez en savoir plus sur elles? 1. Badaling À ce jour, la section de 3741 mètres de la Grande Muraille de Badaling a été ouverte aux touristes et comprend 21 cités. La Grande Muraille de Badaling a été construite le long des crêtes de montagnes, sur la paroi des montagnes. C’est une destination annuelle de voyage. M. Zhao Puchu, un célèbre poète, calligraphe et président de l'association des bouddhistes de Chine, a dévoilé la scène miraculeuse de la Grande Muraille de Badaling en toutes saisons: « Nous sommes impressionnés par les scènes spectaculaires de la Grande Muraille, aussi belles que les photos. La séculaire Grande Muraille a toujours été si charmante dans tous les âges. C’est une destination de printemps avec les fleurs épanouies, d’été pour les arbres verts, d'automne pour la mer de feuilles rouges et d'hiver pour le blanc des neiges. En regardant de loin, la Grande Muraille exprime des passions infinies, anciennes et nouvelles. » Admission: CNY45 (1e avril à 31 octobre); CNY40 (1e novembre à 31 mars) Heures d'ouverture: 06h30 – 19h00 (1e novembre à 31 mars); 7h00-18h00 (1e avril à 31 octobre) Durée: 3-4 heures 2. Mutianyu La Grande Muraille de Mutianyu (慕田峪 长城) est une section de la Grande Muraille à Pékin. Située dans le comté de Huairou, à environ 85 km de centre de Pékin, la section bénéficie d'une longue histoire et est un bon choix pour ceux qui veulent voir une section restaurée de la Grande Muraille, plus amusante et moins bondée que la Grande Muraille de Badaling et plus près que simatai ou Jinshanling. Admission: 45 yuans Heures d'ouverture: 08h00 – 16h00 Durée: 3-5 heures 3. Simatai Elle est un peu apprivoisée après une série de d’accidents qui ont conduit à la fermeture de son tronçon le plus dangereux. Simatai (司马台) reste néanmoins l'une des meilleures options pour ceux qui veulent plus d'un défi à la Grande Muraille. La partie la plus pénible, raide et non restauré, est sur le côté est (à droite) du réservoir de Miyun. Admission: 40 yuans Heures d'ouverture: 08h00-17h00 Durée: 4-5 heures 4. Jinshanling Située dans la province du Hebei, la Grande Muraille de Jinshanling (金山岭 长城) est la moins visitée et la moins gâtée des sections de la Grande Muraille répertoriées dans cette section. Elle est à 10 km à l'est de Gubeikou. La royauté Qing passait ce chemin pour sa retraite d'été à Chengde. Cette section est en bon état, comme elle l’était en 1570 par la reconstruction générale exceptionnelle de Qijiguang. Les briques sont plus petites, ce qui reflète les progrès de la technique de construction des murailles. La section dispose de tours circulaires inhabituelles et de remparts menant aux tours. Admission: 65 yuans (16 mars-15 novembre); 55 yuans (16 novembre-15 mars) Heures d'ouverture: 8h00-17h00 Durée: 6-8 heures 5. Juyongguan La Grande Muraille de Juyongguan (居庸关 长城) est la section menant à la Grande Muraille de Badaling, à environ 60km du centre-ville de Pékin. C’est le tronçon relativement tranquille et le plus accessible. L’escalade de la section raide vers la gauche offre une vue exceptionnelle de Badaling qui serpente dans les montagnes au nord et au sud vers Pékin. Admission: 45 yuans Heures d'ouverture: 07h30 – 17h00 Durée: 1-3 heures 6. Gubeikou Elle est située le long de la montagne Yanshan dans le nord-est du comté de Miyun, entre les cols de Shanhaiguan et Juyongguan, à environ 100 km de Pékin, au sud de la montagne de Panlong et de la montagne Wohu. La Grande Muraille de Gubeikou occupe un emplacement stratégiquement important car elle est difficile accéder. Admission: 34 yuans Heures d'ouverture: 08h00-17h00 en semaine; 07h30-17h30 le week-end et les jours fériés chinois Longueur: 14 km 7. Huanghuacheng La Grande Muraille de Huanghuacheng est située dans la ville de JiuduheVille, district de Huairou, à environ 65 km du centre-ville de Pékin. Cette section de 10.800 mètres de long est une station balnéaire avec des montagnes, des lacs et d'anciennes murailles. En allant à Huanghuacheng, vous avez quatre choses à faire. Vous pouvez prendre des photos, visiter le jardin des châtaigners sous le mur, grimper la section la plus raide et visiter le château Yaoziyu. Admission: 45 yuans Heures d'ouverture: 08h00 - 17h00 en semaine; 8h00—18h00 le week-end et les jours fériés chinois 8. Jiankou Cette section est pour les randonneurs confirmés. Elle commence au village Xinzhaizi où la route commence au parking et suit la piste jusqu'à la paroi. Tournez à gauche une fois que vous atteignez la muraille et préparez-vous pour une randonnée intense de 5 heures. La plus haute tour de guet de Jiankou est marquée par une section plate et pavée de la Grande Muraille qui vous emmène vers le bas de la bretelle de sortie. Admission: 20 yuans Heures d'ouverture: 24 heures Durée: 6 heures Source: french.visitbeijing.com.cn

9 juin 2016

LA CHINE ET LE FOOTBALL

1-La Chine prend pied dans le football ▶ «Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera», pronostiquait Alain Peyrefitte, écrivain et homme politique, dans un essai paru en 1973, chez Fayard. «Quand la Chine s’éveille, le football européen tremble», lui renvoie en écho l’histoire. Après Aston Villa et l’Athlético de Madrid, c’est au tour de l’Inter Milan d’être racheté par une entreprise chinoise. Le géant asiatique de la santé voit dans le football une belle occasion de rayonner sur l’Europe. C’est le dernier en date d’une série d’investissements spectaculaires d’entreprises chinoises dans le football européen, encouragées par le président chinois Xi Jinping, fan déclaré du ballon rond. Fan de football, le président Xi Jinping a déclaré que la Chine « devait réaliser ses trois rêves: organiser, se qualifier pour et enfin remporter une Coupe du monde.» Si la Chine a investi des fortunes pour attirer des stars dans son championnat, le pays le plus peuplé du monde se veut aussi ambitieux pour sa sélection nationale. L'équipe de Chine, modeste 81e nation au classement Fifa, se hissera « au top du football mondial d'ici 2050 », assure le gouvernement chinois. La Chine compte 1,3 milliard d'habitants, mais jusqu'à présent, très peu jouaient au football (137 000 licenciés) en 2014, soit le taux ridicule de 0,01% de la population). Le badminton ou le cyclisme font plus rêver. Ce sera bientôt de l'histoire ancienne. Le plan de Xi Jinping prévoit de rendre le football obligatoire à l'école, et de créer 50 000 académies de foot en quelques années. Le centre de formation du Guangzhou Evergrand accueille ainsi... 3 000 enfants. Comme disait Deng Xiaoping, président de la Chine de 1978 à 1992 - fan de foot au point d'avoir regardé 50 des 52 matchs du Mondial italien en 1990 malgré un décalage horaire défavorable - "l'ouverture de la Chine au football doit commencer par les enfants". 2- La Chine est devenue le principal fabricant des écharpes de supporters de football utilisées dans le monde. ▶ Les fans de football du monde entier qui proclament leur loyauté envers leur club préféré ou leur équipe nationale en portant des écharpes distinctives ne savent peut-être pas que la Chine est aujourd'hui le principal fournisseur de ces produits spéciaux de haute qualité et à la crédibilité fiable. Les écharpes de supporters sont une des parties les plus essentielles de l'uniforme porté par les fans du monde entier. Aujourd'hui, la Chine est devenue le principal fournisseur de ces écharpes de haute qualité et à la crédibilité fiable. Une usine située à Hangzhou, capitale de la province de Zhejiang, par exemple, fabrique aujourd'hui des écharpes pour de nombreuses grandes compétitions de football du monde entier. Cette usine seule a ainsi fourni à elle seule plus de 50% des écharpes de supporters pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil, et elle est le principal fournisseur de la Copa América 2016 et du Championnat d'Europe de football 2016 –qui commence en France le 10 juin.

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26 mai 2016

Voitures autonomes

Robin Li, le patron-fondateur de Baidu, espère que la Chine sera le premier pays au monde dans lequel une ville interdira aux humains de conduire une voiture. En plus d’une course à l’innovation technologique en matière automobile, se dirige-t-on vers une course politique entre des pays qui voudraient profiter de l’arrivée des voitures autonomes pour moderniser leur image ? Lors d’un discours au China Big Data Industry Summit, le patron du géant Baidu, Robin Li, a poussé mercredi la Chine dans cette direction. Il espère que son pays deviendra le premier pays au monde dans lequel une ville réservera ses routes aux seules voitures pilotées par une IA. « Il y a quelques jours nous faisions une conférence de presse avec la ville de Wuhu dans l’Anhui. Wuhu met en place une zone spéciale dans laquelle les voitures sans conducteur pourront être testées, et dans laquelle les voitures avec des conducteurs ne seront pas autorisées », s’est-il réjoui. « Je suis vraiment enthousiaste. Je pense vraiment que la première ville au monde avec uniquement des voitures sans conducteur sera en Chine. Nous parlons aussi de tests possibles dans la ville de Guiyang ». De plus en plus, des voix s’élèvent pour imaginer qu’il sera bientôt interdit de conduire soi-même sa voiture, car l’humain serait plus dangereux (pour lui-même et pour les tiers) que les robots aux réflexes incomparables. L’hypothèse est même très sérieusement envisagée à l’ONU, où se négocie la Convention de Vienne sur la sécurité routière, qui harmonise les réglementations du monde entier. « Une conduite automatisée contrôlée par ordinateur devrait rendre la circulation routière plus sûre », a ainsi estimé au mois de mars la Commission Économique des Nations Unies pour l’Europe (UNECE). Mais en attendant que les routes soient totalement interdites aux conducteurs humains, l’interdiction pourrait être progressive. Elle pourrait par exemple concerner dans un premier temps certains grands axes routiers, à l’instar des calèches ou des tracteurs interdits sur les autoroutes. Ou concerner des villes entières, qui voudraient fluidifier leur trafic et limiter leurs places de parking, avec des véhicules moins nombreux mais beaucoup plus optimaux, utilisés à la demande en fonction des besoins. C’était également la vision défendue par Bill Gates. « De mon vivant ce sera chose courante. Il y a aura des villes où on ne vous permettra pas de conduire une voiture », prédit le fondateur de Microsoft : Robin Li parlait des voitures autonomes pour illustrer la manière dont la collecte massive de données de toutes natures nourrissait aujourd’hui les algorithmes d’intelligence artificielle, et offraient des avancées technologiques spectaculaires. « Peut-être que la prochaine révolution technologique ne sera pas juste construite sur les fondations du big data, mais davantage sur les fondations de l’intelligence artificielle. Baidu a investi beaucoup dans l’IA ces dix dernières années, et à l’avenir nous espérons développer plus avant et pousser l’IA chinoise avec tous nos collègues ici », a-t-il déclaré. Au même moment, l’administration chinoise annonçait un plan d’investissements de plus de 13 milliards d’euros dans l’IA. pour soutenir ses entreprises et ses techniques en matière d’intelligence artificielle. Baidu n’est pas le seul industriel à travailler sur le développement des voitures autonomes en Chine, loin s’en faut. Le mois dernier, l’industriel Chagan a annoncé avoir parcouru 2 000 km entre Chongqing et Pékin avec une voiture autonome développée en partenariat avec Ford. En début d’année, Nissan a signé un partenariat avec le Centre chinois de technologie et de recherche en automobiles. D’autres constructeurs, comme Renault ou Volvo, prévoient aussi de réaliser des tests dans le pays. source : numerama.com

26 mai 2016

TEB : Le nouveau bus chinois

Après l’Hyperloop, le train du futur à grande vitesse, les chinois viennent d’inventer le bus du futur de 60m de long pour 8m de large qui passe au-dessus des véhicules habituels. Il y a quelques semaines les amateurs de transports en commun avaient les yeux rivés sur l’Hyperloop, un train qui atteint les 1.200 km/h. Désormais, une nouvelle innovation commence à faire du bruit. Au cours du Salon international des nouvelles technologies 2016, qui s’est déroulé à Pékin en Chine, un projet de bus futuriste a été dévoilé. Sa particularité ? Surélevé, il devrait être capable de survoler le trafic routier. Voici le Transit Elevated Bus (TEB). C’est un étonnant prototype de bus du futur qui a été présenté au cours du 19e Salon international des nouvelles technologies, qui s’est terminé ce dimanche 22 mai 2016 à Pékin, en Chine. Avec ses allures de bateau, il s’agit en réalité d’une sorte d’hybride entre un tramway et un bus, dont la particularité est de ne pas pouvoir être bloqué dans le trafic, puisqu’il sera capable de survoler ce dernier. Sa conception surélevée va permettre au bus de se déplacer grâce à des rails disposés des deux côtés de la route, tandis que le wagon se situerait au-dessus des voitures. Sa capacité d’accueil est à l’échelle de la population chinoise, puisqu’avec le prototype présenté, il a été annoncé que ce sont 1 200 passagers qui pourront monter à bord d’un même trajet, en empruntant des escaliers coulissants. Ses dimensions sont de 4,8 mètres de hauteur, pour une largeur de 8 mètres et une longueur de 32 mètres. De premiers tests sont déjà prévus pour la fin de cette année 2016 pour les premiers prototypes de ce bus d’un nouveau genre, des tests qui se dérouleront à Qinhuangdao, ville de l’est de la province du Hebei en Chine. Selon Song Youzhou, le chef ingénieur du Transit Elevated Bus (TEB), le nom donné à ce prototype, des pays comme la France, le Brésil, l’Inde ou encore l’Indonésie ont déjà fait part de leur intérêt pour ce tout nouveau moyen de transport public. Ce projet avait déjà été présenté au cours du même Salon lorsqu’il s’est déroulé en 2010, mais avait été abandonné jusque-là. Le Time Magazine avait alors classé l’innovation parmi les 50 meilleures inventions de 2010. Source : gbtimes

15 avril 2016

Nouvel An dai (Fête de l’eau)

À la mi-avril, le peuple dai fête le Nouvel An. Déclinaison locale du célèbre Songkran thaïlandais, cette grande fête de l'eau dure 3 jours. La fête de l’eau, ou fête du Thingyan, est l’occasion pour la minorité Dai de célébrer la nouvelle année (selon le calendrier Dai). C’est la fête la plus importante de l’année pour les Dai de la préfecture de Xishuangbanna. Elle correspond à la fête du nouvel an bouddhique fêtée chez le voisin thaïlandais sous le nom de Songkran. Les célébrations, qui durent trois jours, comprennent divers rituels religieux, pratiqués avec ferveur mais dans la bonne humeur, et qui sont invariablement suivis de réjouissances lors desquelles tout le monde s’asperge d’eau. Le premier jour, un marché géant se tient sur les berges du Mékong. Le 2e jour, les habitants de Jinghong peuvent assister à des courses de bateaux et des spectacles de danses et de musique dans les rues. Le 3e jour enfin, c’est l’apothéose. Pour appeler la pluie bienfaitrice, les participants s'arrosent avec des grands seaux remplis d'eau. Le peuple dai rend ainsi hommage à Nang Thorani, la déesse de la Terre qui tordit sa chevelure pour en faire jaillir des torrents d'eau capables d'engloutir les armées du démon ! Ce jour-là, les Dai revêtent leurs plus beaux habits avant de se rendre au temple bouddhiste de leur quartier, où les moines chantent et récitent des soutras. Une cérémonie rituelle consistant à arroser d’eau une statue du Bouddha a ensuite lieu : avec toute la pompe requise, la statue est d’abord respectueusement transportée hors du temple, jusque dans la cour, où elle est aspergée d’eau. On nomme ce rituel le "bain du Bouddha". Une fois le rituel du "bain du Bouddha" accompli, c’est au tour des simples mortels de s’asperger mutuellement d’eau. Les habitants de la ville arpentent les rues munis de pots, casseroles, bouteilles et autres récipients remplis d’eau et s’arrosent les uns les autres, sans aucune gêne, et avec le même entrain qu’en Europe ou en Amérique du Nord lors de batailles de boules de neige. Dates : chaque année du 13 au 15 avril. Lieu : à Jinghong, ville de la préfecture de Xishuangbanna, dans le Yunnan, province du sud-ouest de la Chine. Particularité : la tradition veut que tout le monde s’asperge d’eau le 3e jour de la fête.

12 avril 2016

La Médecine Chinoise à Travers Le Monde

La médecine traditionnelle chinoise est un ensemble de traitements vieux de plus de trois millénaires. Elle favorise la naturalité avec notamment des thérapies à base d’herbes, de l’acupuncture, des massages ou encore des exercices physiques. Les médicaments traditionnels chinois (MTC) possèdent plus de 12 000 variétés. Encore extrêmement populaire en Chine, ces pratiques sont de plus en plus populaires dans les pays occidentaux. Ainsi, il y a quelques mois, lors de la conférence de Boulogne, les scientifiques européens et chinois ont entamé un dialogue pour effectuer un rapprochement et améliorer les médecines des deux cultures. L’un des axes de travail est la modernisation de la médecine chinoise qui doit respecter les conditions des normes thérapeutiques plus rigoureuses. Medecine Chinoise A la fin des années 2000, Pékin avait mis en lumière l’importance de l’héritage de la MTC, tout en rappelant l’obligation de la rendre plus moderne pour son expansion dans un contexte plus internationale. En effet, cette annonce a marqué le lancement d’une campagne visant à faire progresser la vieille médecine chinoise. Selon la ligne officielle adoptée, l’objectif à long terme était de se tourner vers l’innovation des médicaments existants tout en se préservant la spécificité des médicaments traditionnels qui font la force et la popularité de la médecine chinoise. Cette modernisation est lancée à l’heure où la grande majorité du marché des médicaments international est dominée par les Etats Unis et l’Europe bien qu’on utilise déjà des herbes médicinales chinoises en Indonésie, en Singapour, en Russie ou encore Australie. Pour percer le marché européen ou américain, les médicaments chinois devront passer par le contrôle de qualité et de norme des propriétés pharmacologiques. Mais déjà, on voit que la Chine a du mal à surmonter l’étape d’évaluation selon les exigences des normes européennes. Le gouvernement de Pékin cherche à simplifier l’obtention des autorisations d’exportation des médicaments de la MTC aux USA et en Europe, notamment comme remède pour des problèmes cardiovasculaires ou encore pour les traitements en faveur de ménopause. Quelques années plus tard, force est de constater que ces efforts ce sont avérés payant au regard de la croissance de la médecine traditionnelle chinoise tout autour du monde. Selon le bureau national des statistiques chinois, le marché de la MTC totalisait plus de 500 milliard de yuan en 2012. Cela représente plus de 30% du total de l’industrie de la médecine mondial. On observe une croissance d’environ 15% tous les ans. Surtout, la médecine traditionnelle chinoise a été reconnue dans tous les plus grands pays du monde et les écoles enseignant les pratiques tirées de la plus pure tradition chinoise se multiplient tout autour du monde. Avec de plus l’effet de mode que des pratiques comme l’acupuncture, la Médecine traditionnelle Chinoise semble avoir réussi son pari de s’imposer hors de ses frontières. chroniques-de-chine.com Written by Guest de Chroniques de Chine

28 mars 2016

Les chocolats de pâques

Un marché qui se porte bien malgré la crise, selon le syndicat du chocolat. Les Français, s'ils pratiquent la chasse aux œufs avec entrain, se placent au septième rang européen en terme de consommation de douceurs cacaotées, avec, en moyenne, 6,69 kg dégustés par an par chaque Français. Le podium de tête reste aux mains des Allemands, des Anglais et des Autrichiens, tous au-dessus des 8 kg par an. Les Français savourent leur chocolat bien noir, bien davantage que le reste de l'Europe : 30 % du chocolat acheté est noir contre 5 % chez nos voisins. Les friandises en chocolat qu'elles cachent dans les jardins représentent environ 15.000 tonnes. C'est en tout cas ce qui a été consommé en 2015 et la tendance devrait se maintenir en 2016. Les ventes de chocolats à Pâques s'élèvent à 300 millions d'euros en grande distribution. RTL.fr

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